Avant d’intégrer le monde de l’entrepreneuriat, il est souvent nécessaire de réunir un capital. Heureusement, il existe en France de nombreuses aides financières pouvant vous accompagner lors de la création de votre entreprise.
Les aides publiques pour financer la création d’entreprise
Nouvel Accompagnement pour la Création et la Reprise d’Entreprise ou NACRE est un dispositif d’accompagnement pour les jeunes entrepreneurs, les salariés en procédure de redressement ou de liquidation judiciaire, les demandeurs d’emploi et les handicapés de moins de 30 ans dans le cadre de la création ou de la reprise d’une entreprise. En effet, NACRE les accompagne lors de la présentation du projet, étudie le plan de financement et peut aider à décerner un PTZ (Prêt à taux zéro).
Le montant est évalué entre 1 000 et 8 000 euros pour un remboursement allant jusqu’à 5 ans. En outre, l’ARCE est une aide de Pôle Emploi. Ce dernier le verse au capital de l’entreprise à l’ordre de 45% d’allocations chômage restantes. Pour en faire une demande, il faudra remplir un dossier d’Aide à la Reprise et à la Création d’Entreprise auprès de Pôle Emploi. Lorsqu’elle est validée, celui-ci effectue le premier versement de 50% de l’aide ARCE et l’autre moitié après 6 mois si le créateur de projet exerce toujours la même activité pour laquelle il a obtenu l’aide financière.
Par ailleurs, Oseo a pour but de soutenir la croissance et l’innovation des PME. Cet établissement public offre également une aide au financement de la création d’entreprise sous forme de subvention, de PTZ, d’avance d’argent ou de garantie. Enfin, il existe différents concours organisés par l’État, les structures privées et les fondations pour aider les créateurs d’entreprise et les porteurs de nouveau projet.
Les autres aides, privées ou non, à la création d’entreprise
Une aide spécifique est proposée aux personnes handicapées chômeurs qui souhaitent créer leur propre entreprise. Cette subvention est dispensée par l’Association de Gestion du Fonds pour l’Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées. Elle est plafonnée à 6 000 euros et sera versée pour compléter un apport minimum de 1 500 euros. Puis, des crédits solidaires sont accordés par l’ADIE (Association pour le droit à l’initiative économique) ou par la NEF (Société coopérative de finances solidaires).
Selon le projet, le montant peut atteindre jusqu’à 10 000 euros et remboursable pendant 4 ans (micro-crédit) ou 5 ans (prêt d’honneur). Si vous êtes un jeune créateur, il est possible de compléter le micro-crédit par un accompagnement et un PTZ. Quant au PCE ou Prêt à la Création d’Entreprise, il peut financer votre première installation, sans garantie ni caution personnelle, à l’ordre de 2 000 à 7 000 euros à rembourser pendant 5 ans. En outre, Bpifrance offre également une aide de 30 000 euros maximum pour la création d’entreprise innovante.
Cette subvention doit couvrir les dépenses liées à la validation du projet, telles que l’étude de faisabilité, la conception du projet, la recherche de partenariat et d’autres. Pour financer le besoin en fonds de roulement et les fonds propres, il est possible de demander des prêts d’honneur auprès des réseaux de création ou reprise d’entreprise, des entreprises ayant instauré l’essaimage, des clubs de créateurs, des associations et des fondations. Selon les projets et les réseaux, le montant varie entre 2 000 et 50 000 euros, voire plus si le projet est innovant.